Gare du Nord : La fabrique du non-lieu


 Julia Z 

Gare du Nord : La fabrique du non-lieu 

Article paru sur le site Article 11


Gare du Nord, froid polaire. Le lieu vaut parfaite illustration d’une déshumanisation clinique, mêlant modernité urbaine, contrôle social et transit de masse. En ce qu’elle montre et exhibe, en ce qu’elle tait et induit aussi, la Gare du Nord dit beaucoup sur notre monde. Julia Z s’est penchée sur le sujet, sillonnant les lieux pour mieux les décrypter.

Pas chassés, pas pressés, foule en file, ville en gare. Un lieu, la Gare du Nord. Un lieu de la ville qui n’est pas la rue, un espace de transit n’appartenant pas à ceux qui la fréquentent, et au-delà, un entre-deux, lieu de travail et de consommation. La gare, poreuse, est pléthorique mais pas éparpillée. «  Regardez : même un jour de grands départs, la gare est silencieuse et les fourmis circulent sans se heurter. C’est un espace de civilité invisible », assure le responsable sûreté de la SNCF. L’entreprise se donne pour objectif, dit-il, de « réussir ce service qu’est la gare », notamment par le biais de la « gestion de site ». Cela pour en assurer l’ordre et fidéliser. C’est une expérience disciplinaire « à la muette », sans coup férir, sans grande violence si tant est que la fabrication du consentement des usagers n’en soit pas une. La Belle ferroviaire pavoise, celle qui monnaie le voyage se montre généreuse : elle offre une expérience particulière de relation au monde l’instant d’une traversée du lieu. Sur les rails, Simone !
Architecte, la SNCF engage l’espace dans la maîtrise des foules et de l’aléatoire. Le lieu empêche dérive et statisme, la circulation doit être orientée et efficace. Deux méthodes de traitements des flux se côtoient, l’une classique, consistant à fixer et marquer un territoire [2], l’autre organisant les conditions d’un cheminement continu. Un découpage spatial fonctionnel partage le lieu, il permet de contrôler une trajectoire, catégorise et contraint les répartitions.

Eurostar in the sky, à l’étage : «  Les passagers en partance pour le Royaume-Uni sont pris dans une seringue, un tri s’opère au fur et à mesure », commente un commissaire de la Police aux frontières. Et c’est par une passerelle aérienne que les passagers dûment acceptés sont acheminés jusqu’au train.

Ailleurs ; portes, couloirs, escaliers et barrières Vauban ajustables spécialisent le mouvement, le modèlent en sens unique, s’adaptent à l’affluence. Peu d’emprise sur le lieu, un idéal-type du positionnement des corps, on doit glisser en Gare du Nord. Certains s’en assurent : « On est amené à effectuer une mission de gestion de flux. On fait du statique en se positionnant dans les espaces de transit et près des files d’attente » explique le responsable de la société de gardiennage, sous-traitant pour la SNCF.

Grammairienne, la SNCF pare l’insuffisance performative de l’espace et propose son mode d’emploi, sémiotique. Changement d’échelle, l’entreprise ne se préoccupe plus de la masse mais se rapproche de l’usager, lui signifie qu’il a pénétré un espace domanial aux règles strictes. Placardés dans le sas d’entrée, des messages ("bienvenue" - "ne pas fumer" - "lieu sous vidéosurveillance" - "état du trafic") établissent une contractualité solitaire [3] et silencieuse entre le gestionnaire et l’utilisateur, anonyme voyageur baladé au gré des flèches et des logos. Les lois sont simples, les codes couleurs, les panneaux informatifs et publicitaires dédoublés et les icônes schématisant les consignes guident, le sujet s’exécute. Le panneau « Attentifs ensemble  » ordonne, outre d’ « étiqueter ses bagages  », de «  faciliter les opérations de contrôles » et « d’obéir aux agents  ». C’est sympa, l’ordre est un service offert, et l’usager un abruti responsable se devant de participer à son propre contrôle.

Impérieuse, la gare exerce sa méthode sur un espace vidé de toute substance humaine et, si elle prend en compte le sujet, s’attache à borner ses conduites aux seuls contours d’un programme total. Elle piétine son identité, détruit le groupe, induit son rapport au lieu. Neutre. Pas d’espace pour l’espace, le regard est éduqué pour butter contre un élément physique du lieu, il faut maîtriser sa grandeur, fabriquer de petites gares en la gare, l’intimité fait vendre. Les buvettes s’emploient à clore leurs territoires au moyen d’enclos imaginaires (du tissu, des faux sols surélevés), la SNCF décide de la sédentarité de ses usagers. Pas de banc, uniquement des « bulles-attentes », isolats où seuls «  les voyageurs munis d’un titre de transport  » sont invités à s’asseoir. À l’abri entre les murs de verre, voici la gare «  du XXIe siècle : un lieu confortable et convivial qu’un travail sur les ambiances s’attachera à créer, un lieu d’attente utile et non subi, un espace de travail, un lieu de tranquillité. Il y aura le wifi et des aires de jeu pour les enfants  » [4]. Somme toute, aucune référence au transport. Il s’agit d’oublier la machine. De cacher la ferraille derrière une nature empotée.

Bienveillante, la Gare du Nord enveloppe son consommateur d’une sollicitude aux contours sucrés. C’est une institution du service qui s’attache - autant qu’elle le met en œuvre - à définir le bien-être du voyageur le temps de son passage. La gare apporte réponse à tous les besoins potentiels : de la mise à disposition de toilettes et de douches, d’une envie subite de crème de beauté, du souci de satiété de l’estomac à l’assouvissement d’une soif de l’intellect, il s’agit de combler tous les sens. L’art entre aussi en gare « avec une œuvre monumentale », comme indiqué sur ladite pièce [5]. La prestation comprend alors non plus ce qui pourrait se borner à son domaine propre, la dynamique commerciale et marchande, mais aussi ce qui, originellement du moins, s’y oppose : une œuvre d’art. La gare se fait mécène, s’offre une autre image de marque, comme un nouvel humanisme intéressé. On forme ainsi les agents de sécurité de la SNCF à sourire en toutes circonstances. Il faut pouvoir «  indiquer sa route en souriant au touriste en même temps qu’on interpelle  », explique un responsable de la Surveillance générale de l’entreprise.
Totale, l’institution suppose un autre rapport à soi. Un autre rapport entre soi et les autres, aussi. Mécanique, narcissique, solitaire, la non-gare impose son ordre de supermarché. Seul face à la caméra qui le filme et qui projette son image sur l’écran géant de l’œuvre d’art, le sujet sommeille, le somnambule agit. Gare du Nord, froid polaire.

Gare du Nord : Police du recoin


Il y a ceux qui fréquentent la gare du Nord sans vouloir voyager ; qui y amarrent un petit bout de leur vie. Ceux qui ne savent pas où aller dans la ville immense, ou ne peuvent venir qu’ici – pour trouver un dealer dans la cour des taxis et des seringues stériles auprès de Médecins du monde. D’autres qui sont en quête du non-lieu pour oublier, cherchent l’échappée dans la gare sans histoire pour fuir la leur. Comme cette petite femme recroquevillée, assise au milieu du reste ; elle qui ne dérange pas, se fait toujours plus petite, dit avoir oublié son nom. Comme ces jeunes filles cherchant un peu de compagnie dans la gare froide. Ou ces hommes qui pleurent dans les bulles-attentes.

Certains – encore – interagissent avec le lieu, en détournent la fonctionnalité et profitent du tourbillon pour braconner, opposant de petits mouvements de résistance en surfant sur la marge – tactiques de l’instant. Non pas une reconquête des non-usagers sur la gare – leur présence est trop fragile et menacée – mais une pratique du lieu par contournement, nécessité ou insoumission. Trouver une cachette dans le lacis souterrain de la gare, s’y fabriquer un lit. Tapiner pour survivre, en mode mineur – les garçons du parvis ayant rarement plus de 18 ans. Draguer en face du Foot Locker quand on ne peut plus rester en bas de son immeuble.

En ce lieu de transit, la débrouille, le statisme ou l’indolence sont vite qualifiés de transgressions par les employés de la SNCF. L’endroit doit être uniforme et géométrique, fluide. Pour garantir la sécurité et le bien-être des utilisateurs légitimes, disent-ils. Mais aussi parce que la gare est une administration fonctionnaliste qui, par essence, rejette ce qui n’est pas traitable [6]. C’est pourquoi les gestionnaires grimacent quand la gare, dans ses plis, s’imprègne des identités et pratiques de ceux qui transgressent les lois du non-lieu : ils tiquent quand les toxicomanes racolent pour le compte des taxis sous les fenêtres du salon d’embarquement Eurostar et évoquent avec fièvre l’invasion des « caddie boys  », de vieux chibanis portant les valises des voyageurs contre quelques pièces.

Pour éviter que le lieu ne se transforme en milieu, une recette simple : observer, verbaliser, harceler. En d’autres termes, policer le détail, déployer une membrane normative préalable à l’action sécuritaire. Cinq cent caméras balayent la gare jusqu’à la porte des toilettes du bout du quai du RER E où se rencontrent les amoureux – les Sécuritas n’en ratent pas une miette. Les fenêtres de la Suge [7] donnent à dessein sur l’abri-vélo, autre haut-lieu de rencard. « Les jeunes qui squattent, je les tiens à l’œil, il faut leur montrer à qui appartient la gare du Nord  », explique un agent. « On les aura à l’usure », ajoute un autre.

Autre méthode d’endiguement : encadrer ce qui est jugé acceptable. Pour faire pousser son lierre contre la paroi, le fleuriste de la gare a dû obtenir « une autorisation écrite » de la SNCF. Ses bacs à fleurs n’ont pas eu cette chance : ils ont été décrochés, possibles projectiles en cas d’émeute. Le commerçant a beau se lamenter que « le béton est à la mode  », un ensemble de lois (appelé Police des chemins de fer) donne le ton en gare du Nord. La mémoire du lieu vaut jurisprudence : l’émotion est encore palpable quand on évoque les événements de 2007 [8].

Mais il est des contournements qui donnent plus de fil à retordre à la SNCF. Parce qu’ils se situent dans les brèches d’un savoir sur la gare, et qu’une simple sanction ne les annihilerait pas : certaines personnes, indésirables, « ont la gare du Nord dans la peau  », résume un travailleur social. Il s’agit alors d’inventer une réponse disciplinaire permettant de les « éjecter  », selon les mots du personnel de la gare, mais surtout de bien les éjecter. Sur la longueur. Pour cela la SNCF recoure à une méthode compréhensive, indirectement coercitive. Elle s’improvise bureau de charité et se dote de relais effectuant un travail de repérage. La consigne : empathie, fermeté, efficacité avec les plus démunis [9].

Le travail « social » de l’entreprise a débuté en 2006, avec la mise en place d’un dispositif dissuasif d’occupation du lieu par les sans-abris : « Portiques anti-intrusion, bacs à fleur, embellissement des lieux », énumère le responsable du Pôle sociétal de la SNCF. Des conventions ont ensuite été signées avec des associations travaillant auprès des publics concernés – en toile de fond, l’idée que le travail du champ associatif peut servir les intérêts de l’entreprise. Il faut « apporter une réponse sociale en accord avec le positionnement solidaire de l’entreprise avant une réponse sûreté, poursuit le même. Non pas les éjecter sans suivi, mais laisser au moins six mois pour orienter les publics. »

« Ce n’est pas toujours évident, il est difficile de satisfaire tout le monde, il y a ceux qui ne pensent qu’à court terme », admet le responsable solidarité de la SNCF. Suite aux plaintes des riverains et encouragée par la mairie, l’entreprise déclenche parfois des « opérations gare propre » afin de « nettoyer  » la gare, manu militari et à l’aube, des indésirables. Et pour gagner en efficacité, les grandes gares européennes s’échangent quelques bons tuyaux [10]. L’Italie expérimente ainsi un suivi des déplacements des « marginaux  » d’une gare à l’autre. Au Pôle sociétal de la SNCF, on appelle ça : « Avoir une longueur d’avance. »


Gare du Nord : Théâtre brut


Il est rouge, le capitaine. Il écume. L’affront est difficilement supportable pour un agent de la Police aux frontières : un gardien Sécuritas a voulu vérifier son identité alors qu’il se rendait sur les quais de l’Eurostar. La petite main s’est excusée : «  Je ne fais que filtrer sur ordre de la SNCF. » Le policier y lit un complot fomenté par l’entreprise pour prendre le contrôle de la frontière, puis tonne : « Ici, c’est moi qui étanchéifie ! » Il aime beaucoup ce dernier mot. Le suçote avant d’en ajouter un autre : « Je stérilise aussi.  » Autour de lui, les files de voyageurs en partance pour le Royaume-Uni peinent à s’écouler ; les contrôles d’identité ne vont pas assez vite. Le capitaine presse ses seconds : « Priorisez ! Les mineurs et les étrangers ! » Ajoute, plus bas : « Pour ces derniers, c’est plus facile. On flaire les gens qui ont peur. » Puis désigne un dame installée dans la queue : « Celle-là ! »

Le capitaine veut tout savoir de son enclos, la plateforme d’embarquement de l’Eurostar. Ce matin-là, les douaniers sont perturbés. Le fonctionnaire chargé de surveiller le tapis roulant du scanner prend enfin la parole. «  Des obus.  » Silence. « On ne sait plus où les mettre.  » Silence. « La Normandie.  » Le capitaine a compris. Il félicite chaudement le petit douanier. Le scanner a tranché : les touristes américains revenus des plages du débarquement voyageront sans souvenirs.

Un étage au-dessous, dans le commissariat de la Police des gares, même dilemme : les placards sont trop petits pour consigner les « prises  ». Le brigadier soupire : « Le mien est rempli de katanas [11]. » L’efficacité d’un commissariat est notamment mesurée par la comptabilité des Infractions révélées par l’action des services (IRAS). Un autre critère d’évaluation de l’activité policière repose sur le nombre de gardes à vue. C’est donc tout naturellement qu’en Gare du Nord, le retour du Salon des arts martiaux tourne à la partie de chasse : en une journée, les quotas concernant le port ou la détention d’armes prohibées sont remplis. Le brigadier ne peut s’empêcher de rire : « On a quand même des collègues qui cherchent n’importe quoi. Une fois, un gars a ramené un Saint-Cyrien pour port d’arme illégale... » Déconvenue pour les zélés traqueurs : les geôles de Gare du Nord [12], au sous-sol, sont surpeuplées et les OPJ [13] « hiérarchisent ». Et puis, « On fait de l’étranger. On dit alors qu’on fait de l’OQTF5 », ajoute un gardien de la paix. «  Surtout en fin de mois », quand les quotas d’IRAS ne sont pas atteints. Confort Gare du Nord : le code de procédure pénale autorise la chasse à l’homme facile et sans entrave. Les contrôles d’identité peuvent être menés sans justification dans les gares ferroviaires ouvertes au trafic international.


Dans la cuisine du commissariat, les policiers de la table ronde se félicitent. Le lieutenant explique : « On a récupéré les escalators et la mezzanine RER » à trente képis contre « euh... au moins cent  » casquettes. Ils ne savent plus très bien. Une guerre de position : « On a tout le temps été là, on a saturé les lieux. Si on ne met plus de bleu pendant quelques heures, les infractions augmentent très vite.  » Le gardien de la paix renchérit : « C’est qu’ils nous observent. On est détronchés. » « C’est une sorte de jeu », explique un GPSR [14] de la RATP. Mais «  les jeunes ne sont pas chez eux » pavoise un policier.

Le responsable de la Surveillance générale (Suge [15]) de la SNCF raconte plusieurs fois la même histoire. Il parle de ses « lions  ». Il en a quatre. Il dit qu’ils en « demandent toujours plus  ». Que samedi passé, sur le parvis, ses « lions  » « se sont fait attaquer par 25 jeunes : une vraie bataille ». Qu’il a fallu leur montrer à qui « appartient la Gare du Nord».

Il ajoute qu’en Gare du Nord, l’heure de «  la réquisition du procureur  » est un «  beau moment » : la police, à des fins de recherche et de poursuite d’infractions pénales, obtient alors l’autorisation de procéder à des contrôles d’identité massifs dans un périmètre délimité, pour un temps donné. Pour cela, des effectifs de la Suge et de la RATP sont mis à disposition de la police : «  Ça nous permet d’être complémentaires. La police contrôle pour port d’arme illégale, et nous, derrière, on vérifie qu’il n’y a pas d’infraction sur les titres de transport. À l’inverse, une infraction sur le titre de transport peut révéler un clandestin.  » Quelques heures par semaine, police et service public du transport se secondent ainsi pour intensifier le rendement répressif. C’est important pour la Suge : « On se sent utiles. On est dans l’action.  »

Un peu plus loin, le type de la cellule Tag, l’unité de la Brigade des réseaux ferrés chargée de retrouver les auteurs des graffitis, collectionne les bombes de peinture et récite l’histoire du tag à toute allure. Il dit : « Des histoires de narcissisme, rien d’autre. Des chiens qui pissent contre un arbre. »


Julia Z 
Gare du Nord : La fabrique du non-lieu 
2011
Articles parus sur le site Article 11

LIENS


Introduction :

Hélène DANG VU et Hubert JEANEAU :

NOTES

[1] Michel Foucault, Sécurité, territoire, population : Cours au Collège de France (1977-1978), coll. Hautes Études, Gallimard, Seuil, 2004, p 67.

[2] Marc Augé, Non-Lieux, introduction à une anthropologie de la surmodernité, Seuil, 1992, p119

[3] Texte tiré d’un document interne de la SNCF, le 13 avril « Réinventer les gares du XXIe siècle ».

[4Le site internet de l’artiste, Fabien Chalon précise : «  Au début du mois de juin 2008, la SNCF a installé, au centre de sa gare parisienne la plus prestigieuse, une œuvre d’art cinétique spectaculaire, symbole de son regard vers l’avenir, [elle s’appelle] ’Le Monde En Marche’ ». On peut aussi y voir un film en noir et blanc et une bande-son qui se déclenche alors que l’œuvre se met en branle.

[5] De Certeau Michel, L’invention du quotidien, 1. Art de faire, Gallimard, Paris, 1990.

[6] La Surveillance Générale (Suge) est le service de sécurité de la SNCF. Ses agents sont habilités à verbaliser (et non à interpeller).

[7] Des affrontements entre jeunes et policiers ont eu lieu en gare du Nord le 27 mars 2007, après qu’un contrôle de titre de transport ait mal tourné. Le mythe de l’émeute continue à fasciner policiers et commerçants de la gare.

[8] In brochure de l’université de service SNCF.

[9] Hope in Station concerne cinq gares européennes. Financé par la Commission européenne, c’est un projet de coopération entre entreprises ferroviaires, pouvoirs publics et associations de prise en charge des sans-abris.
[10] Sabres japonais.
[11] Toute personne interpellée sur les réseaux ferrés parisiens est conduite, dans l’heure, dans l’une des deux Unités de traitement judiciaire, situées en Gare de Lyon et Gare du Nord.

[12] Officier de police judiciaire.

[13] Obligation à quitter le territoire français.

[14Groupe de protection et de surveillance des réseaux : service de sécurité de la RATP.

[15Service assurant le respect de la Police des chemins de fers, et la « sécurisation  » des gares



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